Khartoum State Police
Nouvelle-Zélande: fusillades meurtrières dans deux mosquées de Christchurch
Quarante personnes tuées et vingt autres blessées, c’est le bilan (sans doute provisoire) avancé par la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern après la double attaque sur deux mosquées à Christchurch, dans le sud de la Nouvelle-Zélande. La police a procédé à plusieurs arrestations. Le tireur est un «terroriste extrémiste de droite et violent» australien, selon le Premier ministre australien Scott Morrison.
La Nouvelle-Zélande a relevé à «élevé» son niveau d’alerte sécurité alors que la Première ministre Jacinda Ardern dressait un premier lourd bilan de l’attaque sur deux mosquées à Christchurch, petite ville du sud du pays: quarante personnes tuées (d’après le quotidien New Zealand Herald trente dans la première mosquée et dix dans la seconde) et vingt autres blessées, certaines grièvement. Un bilan sans doute évolutif.
Le bouclage du centre-ville a été levé peu après que la police ait annoncé avoir procédé à quatre arrestations et avoir trouvé des explosifs artisanaux. « Quatre personnes sont en garde à vue, trois hommes et une femme », a déclaré le commissaire, Mike Bush, lors d’une conférence de presse, précisant que des engins explosifs avaient été retrouvés sur des véhicules suspects.
Un suprémaciste blanc australien à l’origine des tirs
Selon le Premier ministre australien, Scott Morrison, le tireur -l’une des personnes arrêtées- est un « terroriste extrémiste de droite, violent » et australien. Il s’agirait de Brenton Tarrant, 28 ans, un suprémaciste blanc, autodidacte, qui affirme agir seul, par réaction aux vagues d’immigration et à l’influence de l’islam, rapporte notre correspondante à Melbourne, Caroline Lafargue. Il a filmé son attaque dans la mosquée Masjid al Noor en direct sur internet pendant 17 mn…
Brenton Tarrant a décidé de mener son attaque en Nouvelle-Zélande pour montrer qu’ « aucun endroit dans le monde n’est sûr » pour les migrants.
Paul Buchanan, expert américain en sécurité et relations internationales, basé en Nouvelle-Zélande, n’est pas surpris par ces attaques car «les extrémistes de droite sont très visibles et très présents à Christchurch, ils ont mené des agressions contre les minorités régulièrement ces dix dernières années. »
En début d’après-midi, heure locale, au moins deux tireurs avaient ouvert le feu lors de la prière du vendredi dans deux mosquées de la ville de Christchurch. La police bouclait alors le centre-ville, appellant les habitants à rester chez eux et à signaler tout comportement suspect, d’autres assaillants pouvant encore être dans la nature.
Par mesure de précaution, les écoles de la ville ont également été fermées. Et la police demande aux fidèles d’éviter les mosquées « partout dans le pays ».
« Il est clair que c’est l’un des jours les plus sombres de l’histoire de la Nouvelle-Zélande », déclarait lors d’une conférence de presse, la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern.
Au moment de la fusillade, la mosquée Masjid al Noor, l’une des cibles et celle où il y a eu le plus de victimes, était remplie de fidèles, dont les membres de l’équipe nationale de cricket du Bangladesh. Un des joueurs a réagi sur Twitter : « L’équipeentière a réussi à échapper » à la fusillade. Les joueurs étaient sur le point de rentrer dans la mosquée quand l’incident a éclaté.
Cette attaque d’une violence inédite représente un tournant historique pour ce petit pays paisible de 4,8 millions d’habitants où l’islam ne serait que la 3ème ou 4ème religion mais est considéré comme une menace par une minorité.
Souce : RFI
L’Assemblée générale des Nations Unies examine la situation au Darfour
La délégation, qui a été reçue dimanche par le Gouverneur du Nord-Darfour, le lit-général. Al-Naeem Khider Moursal, comprenait des représentants du Ministère soudanais des Affaires Etrangères, du Département d’Etat américain, de l’Union Européenne et de l’Union Africaine, ainsi que du représentant résident de l’ONU au Soudan, Quine Yun. Dans un communiqué de presse, Moursal a souligné la volonté du Gouvernement de mettre en œuvre l’Accord préalable de coopération et de mettre en œuvre la stratégie de retrait progressif de la MINUAD. Il a souligné l’attention du Gouvernement de renforcer le processus de sécurité et de stabilité dans tous les secteurs de l’État, d’imposer un état d’urgence et de contrôler la situation économique, ainsi que de maintenir la sécurité et la paix et d’étendre la loi afin de fournir les meilleurs services aux citoyens. Moursal, a expliqué que le gouvernement continue de mettre en œuvre des projets de développement et de reconstruction, en particulier dans les zones de retour volontaire, soulignant le programme de son gouvernement consistant à mettre en œuvre les lignes directrices de l’État dans les trois axes. Il a loué la MINUAD pour son rôle dans la transition de l’urgence au développement et à la stabilité dans de nombreux domaines. En outre, les chefs de la délégation des Nations Unies et de l’Union Européenne, et la représentante de l’Union Africaine, Mme Sandra Adung, ont souligné la nécessité d’avancer dans la mise en œuvre du plan de stratégie de sortie.
Ils ont exprimé leur satisfaction devant les progrès remarquables accomplis par le Gouvernement dans le cadre de la paix et du dialogue avec les refusants, ainsi que de la promotion de processus du retour volontaire des personnes déplacées, de la reconstruction des villages de retour et de la consolidation de la paix. Le Soudan participe aux réunions des Ministres Arabes de l'intérieur à Tunis
Dans une déclaration à l’Agence Soudanaise de Presse (SUNA) à la suite de son retour, le lit-général Al-Hussein a dit que la réunion a discuté les moyens et les plans pour combattre et prévenir le crime et la mise en œuvre de stratégies Arabes pour la lutte contre le crime organisé, en plus de l'importance de la coopération sécuritaire entre les États membres. Il a ajouté que la réunion a abordé les décisions et les recommandations approuvées sur les stratégies provisoires pour être appliquées par les États Membres en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et les drogues. Le lit-général Al-Hussein a indiqué que la réunion conjointe du Conseil des Ministres Arabes de l'Intérieur et de la Justice a approuvé la signature de (4) conventions et protocoles dans le domaine de la prévention du trafic humain, du commerce de membres de corps humains et du clonage humain en plus de prévenir les crimes des êtres humains et à lutter contre la piraterie maritime. Il a déclaré que la réunion a appelé à la mise à exécution les accords Arabes signés dans le domaine de la sécurité et de la justice, tout en les exhortant à joindre et à continuer la coopération pour confronter tous les défis sécuritaires rencontrant la nation arabe.
Source : (SUNA) L’ONU célèbre les 20 ans de l’entrée en vigueur de la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel
La Convention a été adoptée à Oslo, en Norvège, le 18 septembre 1997 et interdit l’acquisition, la production, le stockage et l’utilisation des mines antipersonnel. Elle a été ouverte à signature en décembre 1997 et est entrée en vigueur le 1er mars 1999. Malgré le large soutien international envers ce document, il y a encore des États producteurs et/ou utilisateurs de mines antipersonnel qui refusent d’adhérer au texte. : Cette convention « a sauvé d’innombrables vies, stoppé des mutilations et des blessures et permis la revitalisation de moyens de subsistance », a rappelé son porte-parole dans une déclaration à la presse. « Le Secrétaire général se félicite de la détermination des États parties de débarrasser le monde d’une arme qui tue et mutile sans distinction, tout en entravant gravement la paix et le développement. Il félicite les 31 États qui ont déclaré leur pays exempt de mines et appelle tous les États qui ne l’ont pas encore fait à adhérer à la Convention dans les meilleurs délais », a-t-il ajouté. Le chef de l’ONU a appelé à accélérer les efforts pour que « les mines antipersonnel deviennent un vestige du passé ». Il a appelé également les États à garantir aux milliers de victimes de mines antipersonnel un accès à une assistance et des services durables. Un évènement a été organisé au siège de l’ONU à New York vendredi avec la participation notamment de la Ministre des affaires étrangères de la Norvège, Ine Eriksen Soreide. La Norvège soutient activement cette convention depuis le début de la campagne contre les mines antipersonnel. Au début de cet évènement, la poète soudanaise Emi Mahmoud a lu un poème. Elle a été nommée en juin 2018 Ambassadrice de bonne volonté de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
Source: ONU Info |